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Les installations photovoltaïques flottantes pourraient renforcer la résilience climatique des lacs

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Les effets des parcs photovoltaïques flottants ont été étudiés pendant trois ans par le Fraunhofer-Institut ISE et l’Université de Fribourg. Aucun impact notable n’a été relevé sur la qualité de l’eau, et l’apparition de colonies de moules sous les panneaux pourrait même renforcer la résilience écologique de ces milieux. Le parc solaire flottant de BayWa r.e., Sekdoorn aux Pays-Bas faisait partie des trois sites étudiés.

Une équipe de chercheurs du Fraunhofer-Institut für Solare Energiesysteme ISE et de l’Université de Fribourg a mené, pendant trois ans, une étude approfondie sur les effets de trois installations photovoltaïques flottantes situées sur des lacs artificiels.

Cette étude, conduite dans le cadre du projet « FPV4Resilience », visait à évaluer l’impact environnemental de ces systèmes sur la qualité de l’eau et la biodiversité aquatique.

Les résultats montrent qu’aucune détérioration significative de la qualité de l’eau n’a été observée, malgré les différences de conception et de taille des trois installations. Les scientifiques ont constaté de légères variations de température de l’eau : en été, la présence des modules photovoltaïques réduit le réchauffement de la surface, tandis qu’en hiver, elle limite les pertes de chaleur, maintenant des températures légèrement plus élevées. Ces effets ont été particulièrement notables sur le site de Sekdoorn aux Pays-Bas, qui abrite la plus grande des trois installations étudiées, exploitée par BayWa r.e.

Des moules sous les panneaux

Deux des installations ont vu l’apparition de colonies de moules sur leurs structures immergées. Bien que la respiration de ces organismes réduise localement la concentration en oxygène dans l’eau, leur présence contribue à filtrer cette dernière et à fixer le phosphore, jouant ainsi un rôle écologique bénéfique. Les chercheurs soulignent toutefois que d’autres facteurs, souvent liés à l’activité humaine, peuvent avoir un impact plus marqué sur les plans d’eau, notamment sur les niveaux d’oxygène dans l’eau, que les systèmes photovoltaïques eux-mêmes. Cela illustre la complexité des interactions entre usages économiques, biodiversité et technologies flottantes.

L’étude a également révélé que la faune aviaire ne manifeste aucune réticence à l’égard des installations. Sur le site néerlandais de Sekdoorn, vingt-cinq espèces d’oiseaux ont été recensées, dont onze directement sur la structure flottante. Parmi elles, des espèces rares comme le vanneau huppé et la bécassine. Les oiseaux utilisent les installations comme lieux de repos, de nidification ou de chasse.

Trois lacs étudiés en Suisse, Allemagne et Pays-Bas

Les trois sites étudiés se trouvent dans des contextes climatiques et géographiques variés. Le premier est le lac des Toules en Suisse. Le second est situé à Leimersheim, en Allemagne. Le troisième se trouve à Sekdoorn, aux Pays-Bas, sur une ancienne gravière exploitée par BayWa r.e.. Ces installations, mises en service entre 2019 et 2021, sont implantées sur des retenues hydroélectriques ou des sites d’extraction reconvertis.

Le projet FPV4Resilience a été financé par le Centre de compétence pour le développement durable de Fribourg (LZN). Le chercheur principal du projet, Konstantin Ilgen, bénéficie également d’une bourse doctorale de la Fondation allemande pour l’environnement (DBU).

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