Projet de parc éolien des Terres de Pèle-Joue

Caractéristiques du projet retenu après décision de la Cour Administrative d'Appel (CAA) en 2023 : 

Conformément aux demandes exprimées par la CAA, BayWa r.e. accepte de supprimer l’éolienne E2 en raison de sa proximité avec les boisements : 

• Nombre d’éoliennes : 4 
• Puissance unitaire par éolienne : 2.6 MW 
• Puissance totale du projet : 10.4 MW 
• Hauteur bout de pale : 137 m  
• Diamètre du rotor des éoliennes : 114 m 
• Production nette estimée du parc : 23 GW/h par an 
• Equivalent de la consommation électrique d'environ : 4 400 foyers (eau chaude sanitaire et chauffage inclus)  

Caractéristiques du projet pour le deuxième dépôt en 2022 : 

• Nombre d’éoliennes : 5
• Puissance unitaire par éolienne : 4.1 MW 
• Puissance totale du projet : 20.5 MW 
• Hauteur bout de pale : 150 m  
• Diamètre du rotor des éoliennes : 115 m 
• Production nette estimée du parc : 32 GW/h par an 
• Equivalent de la consommation électrique d'environ : 7 100 foyers (eau chaude sanitaire et chauffage inclus)  

Caractéristiques du projet pour le premier dépôt en 2020 : 

• Nombre d’éoliennes : 5
• Puissance unitaire par éolienne : 2.6 MW 
• Puissance totale du projet : 13 MW 
• Hauteur bout de pale : 137 m  
• Diamètre du rotor des éoliennes : 114 m 
• Production nette estimée du parc : 25 GW/h par an 
• Equivalent de la consommation électrique d'environ : 5 500 foyers (eau chaude sanitaire et chauffage inclus)  

• 2017   
  • Mars : délibération favorable du Conseil Municipal de Bridoré et accords avec les propriétaires fonciers et exploitants agricoles 
  • Mai : lancement de l’étude paysagère et patrimoniale 
  • Août : lancement de l’étude écologique 
• 2018  
  • Mai : 1^ère campagne de mesures acoustiques 
  • Juin : installation du mât de mesure du vent
  • Novembre : 2^nde campagne de mesures acoustiques 
• 2019 :  
  • Mars : réception de l’ensemble des états initiaux des différentes études, identification des sensibilités du site 
  • Avril : définition de l’implantation du projet éolien des Terres de Pèle-Joue en considérant les sensibilités identifiées, définition du modèle d’éoliennes envisagé 
  • Mai à décembre : finalisation des études (évaluation des impacts du projet retenu et définition des mesures d’évitement, de réduction et de compensation spécifiques)
• 2020 : 
  • Janvier à juillet : constitution du Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale (DDAE) 
  • Septembre : dépôt du premier DDAE en préfecture d’Indre-et-Loire pour instruction. Le projet se compose de 5 éoliennes de 137m de hauteur totale
• 2021 :  
  • Octobre : arrêté préfectoral de rejet du DDAE, motivé par une garde au sol (distance entre le sol et le bas des pales des éoliennes) jugée trop faible (inférieure à 30m). Cet argument avancé par la DREAL Centre-Val de Loire se base sur une note rédigée par la Société Française pour l'Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM), note n’ayant aucune valeur scientifique, ni réglementaire
  • Fin 2021 : Les équipes de BayWa r.e. décident de porter un recours contre le refus de la DREAL d’instruire le dossier
• 2022 :
  • Octobre 2021 à mai 2022 : mise à jour des études suite à la fermeture de la base militaire de Tours à l’été 2021, qui a permis l’allégement des contraintes vis-à-vis du plafond aérien, ainsi que le rehaussement des éoliennes à une hauteur totale de 150m 
  • Juin 2022 : dépôt du nouveau DDAE en préfecture d’Indre-et-Loire pour instruction. Le projet se compose de 5 éoliennes de 150m de hauteur totale
• 2023 : 
  • Septembre : la Cours d’Appel Administrative (CAA) de Versailles rend son jugement concernant le recours de 2021 ; elle décide d’annuler l’arrêté préfectoral de rejet et demande la reprise de l’instruction du DDAE déposé en 2020
  • Décembre : arrêté préfectoral de rejet du second DDAE justifié par un refus de l'Armée et ce malgré un allègement des contraintes militaires sur cette zone
• 2024 : Enquête publique

Une campagne de financement participatif s’est tenue de fin juin à début août 2018 en association  avec la plateforme Lendosphere. L’objectif d’une telle campagne est d’associer les riverains du futur parc au projet, dès le début. Les 110 prêteurs qui ont participé à cette collecte ont pu profiter de retombées avantageuses tout en plaçant leur épargne dans un projet de territoire. 

L’objectif de collecte de 50 000 €, atteint en un mois, représente une partie du financement des études de vent nécessaires au développement optimal du projet. En effet, un mât de mesure a été installé sur la zone d’étude. Il a permis entre juin 2018 et avril 2021 d’enregistrer de nombreuses données sur la vitesse et l’orientation du vent, mais également sur l’activité des chauves-souris dans la zone grâce à des micro-capteurs installés sur le mât.  

Pour en savoir plus sur le financement participatif, rendez-vous sur la page internet de Lendosphere.

Conscients des problématiques d’érosion de la biodiversité en France qui touchent particulièrement les zones cultivées, ainsi que des attentes sociétales croissantes sur l’engagement environnemental du monde agricole et des énergies, BayWa r.e. souhaite créer une synergie entre les différents acteurs participant à la dynamique du territoire. Dans ce cadre, BayWa r.e. a mis en place localement un accompagnement du monde agricole pour la réalisation de projets agro-environnementaux. Cette démarche a deux objectifs principaux : améliorer et pérenniser l’activité agricole des exploitants, ainsi qu’obtenir un gain écologique global. 

BayWa r.e. a travaillé en synergie avec la Chambre d’Agriculture d’Indre-et-Loire (CA 37) et les agriculteurs volontaires. Six exploitations se sont portées volontaires. Deux réunions de travail ont ensuite été réalisées en 2018 et 2019. Les exploitants agricoles ont souhaité travailler en priorité sur l’optimisation de leurs couverts en interculture et sur la diversification des rotations en vue de baisser l’utilisation des intrants.  

Le plan d’action alors défini en accord avec les exploitants agricoles volontaires et la CA 37 est le suivant : 

• Deux sessions de formation pour chaque programme : « Réussir à mettre les couverts végétaux au service de son système de culture » (2019) et « Biodiversité fonctionnelle : gestion holistique des ravageurs et équilibre des agrosystèmes » (2019-2020). 
• Un diagnostic territorial des pratiques agricoles : il correspond au recueil de données indispensables à la poursuite de la démarche sur des objectifs communs adaptés à la réalité territoriale et déclinables sur chaque exploitation. 
• La participation de BayWa r.e. à l’achat d’un semoir de précision pour couverts végétaux pour améliorer la structure des sols tout en augmentant le stockage de carbone dans les sols agricoles. Ceci se traduit par un gain de rendement et un gain écologique plus important.  

Le semoir a été livré à la CUMA en novembre 2023. Un suivi pluriannuel par la Chambre d’Agriculture est prévu pour analyser l’efficacité des différentes actions de la démarche agro-environnementale mises en place.  

Après la mise en service du parc éolien des Terres de Pèle-Joue, BayWa r.e. proposera que le capital de sa société d’exploitation soit ouvert aux différentes parties prenantes du territoire d’accueil : collectivités, habitants, entreprises locales, SEM territoriales, fonds régional, banques des territoires et autres investisseurs locaux.   

L’opportunité sera ainsi offerte à l’ensemble des parties prenantes du projet de devenir associés du parc éolien. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de la société BayWa r.e. d’ancrer davantage le projet dans son territoire d’accueil et que chacun puisse contribuer localement à la transition énergétique en bénéficiant de ses retombées économiques. 

A titre d’exemple, le parc éolien de Clos Neuf situé sur les communes de Illifaut et Merdrignac en Bretagne, inauguré en septembre 2022, a regroupé 60 actionnaires citoyens qui ont pris part au projet à hauteur de 8%. Auxquels se sont ajouté les investisseurs obligataires pour une enveloppe de 500 000 €. Les investisseurs obligataires pourront bénéficier de retombées attractives (4% par an), mais auront également un accès à la gouvernance du parc via leurs représentants élus et siégeant au Comité Stratégique Elargi.