ATTENTION : Nous sommes au courant d'une fausse campagne de crowdfunding en provenance de la République démocratique du Congo (RDC), créée par un groupe de fraudeurs. BayWa r.e. n'a aucun intérêt commercial en RDC. Il s'agit d'une escroquerie qui n'a aucun lien avec BayWa r.e. Vous pouvez nous contacter à ce sujet par e-mail à l’adresse suivante : DRC(at)baywa-re.com

Sélectionner une langue
France
English
Sélectionner un autre site internet
Site internet actuel :
France
Site internet / Pays
Langues
Réseaux sociaux
Site internet / Pays
Langues
Réseaux sociaux

Tout savoir sur l'énergie éolienne et solaire

<  Vue d'ensemble

Vous vous posez des questions sur l’éolien ou le photovoltaïque ? Vous trouverez ici certaines réponses. Sinon, n’hésitez pas à nous en faire part !

Les énergies renouvelables

  • Pourquoi construire des projets d'énergie renouvelable ?

    Parce que c’est une énergie propre…

    La planète se réchauffe. Les besoins en énergie augmentent. Les ressources fossiles se raréfient, polluent et sont dangereuses. L’éolien et le photovoltaïque sont des solutions fiables à mettre en œuvre pour assurer un avenir sûr à nos enfants.

    Parce que c’est une énergie locale…

    En France, il n'y a ni pétrole, ni uranium, mais il y a du vent et du soleil. Le gisement de vent est le 2ème plus important en Europe. L’éolien concourt à l’indépendance énergétique et à la sécurité des approvisionnements.

  • Les énergies renouvelables, combien ça coûte ?

    Le développement et la construction des projets éoliens et solaires sont assurés par le développeur de projet et/ou par des investisseurs (fonds d’investissement, banques, collectivités ou particuliers).

    Les énergies renouvelables bénéficient d’une politique de soutien de l’état par le biais de la CSPE (Contribution au Service Public de l’Electricité).

    La CSPE permet d’assurer le financement des charges de service public de l’électricité, c’est-à-dire :

    • Surcoûts des dispositifs de soutien aux énergies renouvelables et à la cogénération.
    • Surcoût de production dans les zones non interconnectées, tel que la Corse et les DOM.
    • Surcoûts liés au dispositif de soutien des ménages en situation de précarité.

    La CSPE figure sur la facture d’électricité de chaque consommateur. En France, l’éolien représente 17% de la CSPE tandis que le photovoltaïque en représente 33% (en 2018).

    Sources : Commission de Régulation de l’Energie, FEE

  • Quel est l'impact d'un parc d'énergie renouvelable sur la biodiversité ?

    Comme tout projet d’aménagement, l’installation d’un parc éolien ou solaire entraîne la modification de l’environnement et a des conséquences sur la faune et la flore locales.

    C’est pourquoi une étude d’impact est requise, dont l’objectif principal est de protéger l’environnement et les espèces identifiées. Cette étude permet de définir le projet de moindre impact, notamment via le choix d’implantation des éoliennes et des panneaux photovoltaïques, et en dernier recours de proposer des mesures visant à compenser les impacts résiduels.

    Ces études environnementales sont encadrées par la loi et sont réalisées par des bureaux d’études indépendants.

  • Les énergies renouvelables sont-elles fiables ?

    Le développement de parcs EnR est soumis depuis toujours à de multiples controverses, s’agissant de sa variabilité et de son efficacité. S’il est évident que les énergies solaires et éoliennes sont une ressource énergétique variable, leur capacité de production, les innovations technologiques, leur prédictibilité à plusieurs jours, en font des sources d’énergie fiables permettant une meilleure stabilité électrique dans notre mix énergétique.

    Avec l’évolution des réseaux électriques vers des réseaux plus intelligents, il est également plus simple aujourd’hui d’intégrer les productions d’énergies renouvelables et d’améliorer leur disponibilité. Les solutions et technologies de stockage (via l’hydrogène, les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) ou les batteries par exemple) sont aujourd’hui prêtes à être dirigées vers les énergies renouvelables et à être déployées plus massivement en fonction du futur mix énergétique.

    Il est évident que seuls, l’éolien et le solaire ne substitueront pas aux énergies conventionnelles (charbon & nucléaire), mais couplé aux autres sources d’énergies renouvelables, elles prennent tout leur sens. C’est uniquement dans ce contexte, que nous pouvons imaginer aboutir à un mix énergétique 100% renouvelable.

    D’après les rapports RTE récents, les énergies renouvelables françaises permettent de limiter les consommations d’énergie fossile en France et en Europe. Dans le pire des cas, et via l’interconnexion des réseaux, lorsque les renouvelables produisent trop en France par rapport à la demande, elles permettent de limiter la consommation d’énergies fossiles (charbon notamment) en Europe de l’Est (Pologne particulièrement). 

Eolien

  • Une éolienne, comment ça marche ?

    Afin de produire de l’électricité, l’éolienne s’oriente d’abord face au vent grâce à des moteurs d’orientation.

    Lorsque le vent est suffisant (env. 3m/s, soit 11km/h), il actionne la rotation des pales. L’énergie mécanique est alors transformée par un générateur en énergie électrique.

  • Quelles sont les étapes du développement d'un projet éolien ?

    Phase 1 : Identification de site et rencontre avec les acteurs locaux

    Nos équipes évaluent de manière globale le site selon une multitude de critères (gisement de vent, distance aux habitations, paysage, patrimoine, faune, raccordement, etc.)

    Nous rencontrons les acteurs locaux (élus, riverains, propriétaires fonciers, exploitants agricoles, etc.) et leur présentons le projet dès son état initial pour mettre en place une concertation locale.

    Phase 2 : études et constitution du dossier

    Une série d’études est réalisée par des bureaux d’étude indépendants (études paysagères, études acoustiques, étude de vent, étude géotechnique etc.).
    L’implantation des éoliennes et des panneaux photovoltaïques est définie selon les résultats de ces études et à la suite de la concertation locale mise en place.

    Des demandes de permis de construire (pour le projet photovoltaïque) et d’autorisation environnementale (pour le projet éolien) comprenant entre autres une étude d’impact et une étude de danger sont déposées dans les administrations, avec de nombreux documents nécessaires à l’instruction (autorisations, schéma de raccordement, plans du parc, etc.).

    Phase 3 : Instruction et consultation

    Le dossier est instruit par les administrations compétentes, qui organisent notamment une enquête publique, visant à obtenir l’avis de la population locale.

    Après réception de l’avis du commissaire enquêteur et de la Commission Départementale de la Nature des Paysages et des Sites (CDNSP), le Préfet de Département délivre une autorisation (ou un refus) et la transmet au porteur de projet.

    Phase 4 : Construction et mise en service

    Avant de démarrer la construction du parc, plusieurs démarches importantes sont à effectuer (signature des baux, obtention de certaines autorisations spécifiques, contractualisation avec les fournisseurs et les prestataires, mise en place du financement, etc.).

    Quelques mois sont nécessaires pour réaliser les chemins et les plateformes, creuser les fondations, assembler et lever les éoliennes et raccorder le parc éolien afin d’injecter les premiers kWh sur le réseau électrique.

  • Quelle est la durée de vie d’un parc éolien ?

    Un parc éolien a une durée de vie estimée de 25 ans environ.

    L’exploitant a une obligation de remise en état du site, prévue par le Code de l’Environnement et effectue donc des provisions pour démantèlement afin de pouvoir démonter les éoliennes en fin de vie.

    Le remplacement d’éoliennes existantes par des éoliennes plus performantes peut être envisagé, mais seulement dans le cadre d’un nouveau projet. Le développeur devra reprendre toutes les étapes du projet à son origine (contractualisation avec les propriétaires fonciers, réalisation de plusieurs études, demandes d’autorisations, etc.). Cette démarche est aussi appelée « repowering ».

  • Une éolienne, quel bruit ça fait ?

    Une éolienne à distance de 500 mètres (distance minimum obligatoire) produit environ 30 décibels, ce qui équivaut au bruit existant dans une chambre à coucher.

    Par ailleurs, le bruit produit par une éolienne est très encadré par la loi française. Il ne doit pas dépasser le bruit ambient de +3db la nuit, et +5db le jour.

    Nous organisons des études acoustiques avant l’installation des éoliennes et vérifions ces données une fois les éoliennes en fonctionnement.

  • Quel est l’impact de l’éolien sur la santé ?

    L’énergie éolienne ne pollue pas les sols et les milieux aquatiques car ne génère aucun déchet dangereux pour la santé ou l’environnement.

    L’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a publié en mars 2017 les résultats d’une évaluation des effets sanitaires liés aux basses fréquences sonores (20Hz à 200 Hz) émis par les parcs éoliens. Les résultats de cette étude confirment qu’il n’y a pas d’effets sanitaires liés à l’exposition au bruit des éoliennes, autres que la gêne liée au bruit audible. En apprendre plus avec les décodeurs de la chaîne Le Monde.

  • Que se passe-t-il en fin de vie d'un parc éolien ?

    93 % du poids d’une éolienne terrestre sont totalement recyclables (acier, béton, cuivre et aluminium).

    Les pales (6 % du poids de l’éolienne) sont aujourd’hui plus difficiles à recycler, mais peuvent être valorisées en tant que combustible. Des travaux de recherche sont 
    conduits pour améliorer leur conception et leur valorisation. 

    Depuis juin 2020, la réglementation impose des objectifs de recyclage, à la fois pour les éoliennes déjà installées et pour les éoliennes futures.

    Ainsi, pour les éoliennes existantes démantelées à compter du 1er juillet 2022 :

    • au minimum 90 % de la masse totale des aérogénérateurs démantelés, fondations incluses, doivent être réutilisés ou recyclés.
    • au minimum, 35 % de la masse des rotors doivent être réutilisés ou recyclées.

    Par ailleurs, les éoliennes dont le dossied’autorisation sera déposé après les dates suivantes devront avoir au minimum :

    • après le 1er janvier 2024, 95 % de leur masse totale, tout ou partie des fondations incluses, réutilisable ou recyclable ;
    • après le 1er janvier 2023, 45 % de la masse de leur rotor réutilisable ou recyclable ;
    • après le 1er janvier 2025, 55 % de la masse de leur rotor réutilisable ou recyclable.

    Ces objectifs minimaux doivent permettre d’accélérer le développement d’une filière de recyclage des pales. 

    De plus en fin de vie d'un parc, les éoliennes et leurs fondations sont entièrement démontées à la charge du propriétaire, et les terrains sont remis en état. Si vous voulez en savoir-plus, vous pouvez regarder cette vidéo réaliser par BayWa r.e.

Solaire

  • Un panneau photovoltaïque, comment ça fonctionne ?

    L’énergie du Soleil peut être directement utilisée pour produire de la chaleur ou de l’électricité. Dans ces deux cas, pour capter cette énergie, on utilise des capteurs solaires thermiques ou des panneaux solaires photovoltaïques.

    Les panneaux photovoltaïques sont composés d’un matériau semi-conducteur, essentiellement du silicium, qui possède la propriété de générer de l’électricité quand il reçoit la lumière du Soleil. 

    Le vitrage qui les recouvre joue uniquement un rôle protecteur. Équipés d’un onduleur qui transforme le courant continu en courant alternatif, les systèmes photovoltaïques raccordés aux réseaux électriques représentent aujourd’hui près de 90 % du marché mondial.

  • Quelle est la durée de vie d'un parc photovoltaïque ?

    Un parc photovoltaïque a quant à lui une durée de vie minimale de 25 ans, durée durant laquelle le rendement des panneaux photovoltaïques est garanti par les constructeurs.  

    Les onduleurs, composants électriques les plus sollicités durant l’exploitation d’une centrale photovoltaïque, sont pour leur part remplacés plus régulièrement quand ils tombent en panne.

    A la fin de la période d’exploitation, l’intégralité des équipements sont démantelés (démontage de la clôture, retrait des câbles enterrés, arrachage des pieux battus) de sorte que le terrain retrouve sa nature initiale.

  • Les panneaux solaires, sont-ils recyclables ?

    Aujourd’hui, le taux de valorisation des matières des panneaux solaires (le silicium, le verre ou l’aluminium) atteint 95 %.

    Un éco-organisme chargé de la collecte et du traitement des panneaux photovoltaïques arrivés en fin de vie a été créé en 2015. Depuis sa création, 15 000 tonnes de panneaux ont été traités.

    La première usine française entièrement dédiée au recyclage de panneaux photovoltaïques a également été inaugurée en 2018 et depuis, la montée en puissance de l’activité de recyclage continue en France et en Europe. 

    Source : Le vrai/faux sur l'énergie solaire, Ministère de la Transition Ecologique

  • Les panneaux solaires contiennent-ils des terres rares ?

    En 2019, l’Ademe a publié une étude qui confirme que les panneaux photovoltaïques installés en France ne contiennent pas de terres rares.

    95% des panneaux installés en France sont fabriqués à partir de silicium, extrait de sable ou de quartz.

    Source : Le vrai/faux sur l'énergie solaire, Ministère de la Transition Ecologique

  • Le solaire, combien ça coûte ?

    Les coûts associés à la production de l’électricité solaire diminuent rapidement et de manière continue depuis plus de 20 ans. Aujourd’hui, les prix de rachat de l’électricité pour les projets photovoltaïques au sol sont désormais très proches de ceux du marché de l’électricité. 

    D’ailleurs, le premier grand parc solaire sans soutien tarifaire de l’État est entré en service en 2022 en Saône-et-Loire ce qui démontre la maturité économique de cette technologie.

    Source : Le vrai/faux sur l'énergie solaire, Ministère de la Transition Ecologique

Contenu
    Vers le haut
    Prendre contact